lundi 16 novembre 2015

Lancement du timbre des 50 ans de l'ONF à Amance

De gauche a droite : Pascale Ursella (Secrétaire adjoint), Ludovic Ballester (Adjoint au maire), Jean-Claude Roussel (Président) et Pierre Racine (Trésorier) lors de l'assemblée générale.
Le cercle philatélique vésulien a 80 ans! Il vient de tenir son assemblée générale sous la présidence de Jean-Claude Roussel.
A cette occassion, le président de l'association a livré un scoop : La Poste a confié au CPV la parution en 1er Jour du timbre "50 ans de l'ONF (Office National des Forêts)". Cette manifestation se déroulera à Amance (l'un des deux sites retenus en france), les vendredi 20 et samedi 21 novembre.
Autre innovation particulièrement adaptée à cet événement, une des cartes postales 1er Jour sera... en bois!
Cette seule évocation a créé, auprès des collectionneurs, un engouement particulier.
Rappelons que le département de la Haute-Saône n'avait pas connu de sortie en 1er Jour d'un timbre depuis celui consacré au peintre Jean-Léon Gérôme en 2004.

Signalons également que Christophe Delorme et Jean-Claude Roussel ont obtenu d'excellents résultats aux congrès régional à Chalon-sur-Saône et national à Mâcon.
De plus, le bulletin du cercle a reçu le 1er prix en catégorie littérature.

Article du 12 Novembre 2015, de la Presse de Vesoul

lundi 14 septembre 2015

Mémoire en Images - La Haute-Saône

Découvrez et redécouvrez la Haute-Saône
au travers de centaine de cartes postales d'il y a 100 ans !
Enfant, mille et une questions nous assaillent après la lecture d'une histoire. Qu'elles soit d'images ou de mots, elles façonnent notre esprit et nous poussent a demander sans cesse "pourquoi" ?
Mon avis :
Depuis toujours, la représentation par le dessin facine l'Homme. Bien plus tard, cette facination sera de nouveau prouvée avec le cinéma et la photographie.
Eh éh ! Nous y voilà ! La photographie nous conduit naturellement vers la cartophilie !
C'est pour cela, que je m'annoncerai comme ce petit livre en disant : “ Qui mieux que Christian Rénet, membre du cercle philatélique vésulien et cartophile à plein temps, pouvait nous entraîner sur les sentiers du temps !

Une petite lecture ? :
Ce livre vous parle et vous aimeriez le parcourir à la découverte d'une Haute-Saône d'un autre temps !
Alors n'hésitez pas à contacter l'auteur à cette adresse "renet.velleminfroy@orange.fr" pour lui faire part de vos questions et/ou de votre commande.

12 € le livre + frais de port
Résumé du livre :
“ Qui mieux que Christian Rénet pouvait nous entraîner sur les chemins haut-saônois de la belle Epoque ?
Ce cartophile passionné d'histoire a sélectionné plus d'une centaine de cartes postales, souvent inédites, pour évoquer le passé de la Haute-Saône. Il revient ainsi sur les activités agricoles ou industrielles des villages et communes qui ont su profiter de l'essor des chemins de fer, du tacot et du développement des axes routiers.
Nous découvrons également le quotidien de nos ancêtres marqué par la ferveur religieuse, mais également rythmé par des activités laïques comme le sport ou les fêtes populaires. Et, à la veille de la première guerre mondiale, les clichés anciens nous rappellent la place de l'armée dans un département touché par la guerre de 1870-1871.
Préparez-vous à un beau voyage dans le temps avec pour guide un amoureux de la Haute-Saône ! ”
Editions Sutton
www.editions-sutton.com

lundi 7 septembre 2015

La guerre de 1914 - 1918 en Haute Saône : les Régiments d'Infanterie Territoriale (R.I.T.)

Dès les premiers mois de guerre, tous les jeunes garçons sont sur le front, et il faut bien vite aller au-delà…

Au départ, nous avons eu :
• l'armée d'active, composée par les hommes agés de 21 à 23 ans ;
• l'armée de réserve, avec les hommes de 24 à 33 ans ;

puis, dès août 1914 :
• l'armée territoriale, où sont incorporés les hommes ayant entre 34 et 39 ans ;
et finalement, en 1915, la réserve de l'armée territoriale pour ceux agés de 40 à 49 ans.
C'est ainsi que, dans ma famille par exemple, pendant que mon grand-père paternel (né en 1892, donc agé alors de 22 ans) est sur le front, son père (né en 1870 et agé de 44 ans) est incorporé en mars 1915, dans la réserve territoriale où il est affecté à la gare de Vaivre,… avant d'aller plus loin.
Un Régiment d'infanterie territoriale est découpé en divisions, puis en sections, en groupes, et finalement en postes. Par exemple, à Conflans-sur-Lanterne, dans le 60ème R.I.T., nous sommes sur la section B, le groupe 3 et poste 3.

Revenons donc aux fonctions confiées au 12ème R.I.T. en Haute-Saône...
Auteur : Jean-Claude ROUSSEL
Extrait de la page 17 du numéro 145 datant de Septembre 2015

dimanche 6 septembre 2015

Bulletin n° 145 - Septembre 2015

Sommaire
5. Editorial

Philatélie
7. Agenda - Presse - Courrier
9. Nouveautés
11. Philatélie et Internet
13. Anomalies de dentelure

Marcophilie
15. Marcophilie
17. La Guerre de 14 en Haute-Saône - Les Régiments d'infanterie territoriale
19. Brèves philatélico-postales
C.P.V.
20. Pages des jeunes de 7 à 97 ans
23. La Vie du Cercle

Cartophilie
25. L'Ognon à Montbozon

Numismatique
27. Médailles du Parti Ouvrier Français (P.O.F.)
27. Les nouvelles pièces de 2€
29. Site Internet
29. La C.P.A. la plus chère du monde
30. Services du C.P.V.
Informations !!
Nos bulletins sont en vente au prix de 5 euros (+2,50 euros de port). Toutefois, pour 15 euros seulement, vous pouvez recevoir nos quatre numéros durant l'année. Alors n'hésitez pas !! Si un sujet vous intéresse, contactez nous durant nos réunions ou laissez nous un message au 03.84.76.80.61 !

jeudi 12 mars 2015

Hommage à notre président honoraire “Henri Perrot”

Quatrième d'une famille de 6 garçons (Jean, Georges, Paul, Henri, Claude et Robert), Henri Perrot est né le 10 septembre 1925 à Landresse dans le Doubs.
Fils d'instituteurs installés à Cirey-lès-Bellevaux à leur retraite, Henri Perrot choisit de faire carrière dans l'éducation nationale pour enseigner le français et l'histoire-géographie. Après avoir passé deux ans au Lycée français de Lisbonne, il termina ses études à l'Enaa de Lyon avant d'occuper un poste au lycée Luxembourg et au lycée Pontarcher à Vesoul où il finit sa carrière. Professeur atypique, comme il aimait se décrire, ses élèves, ses collègues ou ses supérieurs se souviennent encore de lui.
En 1957, il épouse Jalziza à Lisbonne, rencontrée quand il enseignait le français aux jeunes adultes. Le couple réside d'abord à Vesoul avant de s'installer à Echenoz-la-Méline.
Dans les années 60-70, des centaines de Portugais arrivant en Haute-Saône et plus particulièrement à Vesoul. Avec son épouse, ils se sont pleinement investis dans les démarches et l'installation de ces familles. Ensemble, ils ont mis en place des cours du soir pour l'apprentissage de l'écriture française en plus de la langue.
Toujours soucieux de l'intégration des étrangers, Henri Perrot fut à l'origine de la création de l'Asate (Association saônoise d'aide aux travailleurs étrangers). devenue plus tard AAMI70, Henri Perrot a continué à s'investir dans l'association, veillant au bien-être de tous. Ce fut aussi l'époque où naquit le comité départementale de défense contre l'alcoolisme. Et, là encore, Henri Perrot en fut l'un des pionniers. Plus tard, l'Escale, lieu d'écoute et d'accompagnement face aux addictologies, vint compléter cette structure. L'Anpaa ayant pris le relais, Henri Perrot était toujours présent.
Passionné de philatélie, le Cercle philatélique vésulien fut un de ses lieux préférés de loisirs, s'investissant dans les collections, les manifestations et la création du bulletin. Ces derniers temps, il y tenait encore une rubrique.

Une autre passion l'animait et il créa des clubs d'échecs dans les établissements scolaires où il enseignait. L’échiquier vésulien le verra encore livrer de belles parties, •

M. Henri Perrot durant notre traditionnelle
Galette des rois en 2014
• redoutables, jusqu'à l'année dernière, avant que la maladie ne l'affaiblisse.
Avec son épouse, de nombreux voyages les ont conduits dans différents pays. Toujours à l'affût de musées ou d'expositions (les expositions universelles faisaient partie du programme), ils ont aussi fait découvrir le Portugal à leurs neveux et nièces, alors adolescents, pendant les vacances d'été.
En 2010, il eut la douleur de perdre son épouse et la solitude lui ouvrit une nouvelle porte : celle de l'écriture. Avec ardeur, à 85 ans, sur son ordinateur, il aligna page sur page, y insérant des photos, et sortit "Il a neigé sur Lisbonne", livre écrit en souvenir de Jalziza qu'il appelait affectueusement Yali. Ce livre est vendu au profit des associations pour lesquelles il oeuvra.
Gagné par le virus de l'écriture, il attaqua "Ultima necat", voulant faire un clin d'oeil à la dernière heure...
Bravant la maladie, il lui tenait à coeur de terminer ce livre auquel il choisit de donner le titre "Quand sonnera l'heure". Après y avoir posé le point final, il s'est éteint à l'hôpital de Vesoul le 8 mars dernier.
Selon sa volonté, ses obsèques ont été célébrées dans l'intimité familiale à Cirey-lès-Bellvaux.
Article publié dans l'Est Républicain